MICRO-FUSEES

Que vous soyez néophytes ou passionnés par les fusées, vous avez tous la possibilité de construire vos propres engins "spatiaux". Avec un minimum de matériel (carton, balsa, tissu), une centaine de francs (propulseur), le sens du bricolage, vous pourrez vivre de grandes sensations en faisant décoller votre réalisation à 200 Km/h à des hauteurs de 150 mètres.
Voici un descriptif de cette discipline.
  • LA PROPULSION :
  • des micro-propulseurs à réaction sont utilisés pour "arracher" la fusée à la gravité de la terre. Ces propulseurs sont à poudre du type monergol. La propulsion est anaérobie, la mise à feu est effectuée à l'aide d'un allumeur électrique. Branché aux bornes d'une batterie, l'allumeur (fil Nickel-Chrome) porté au rouge enflamme la poudre. Il existe multitudes de propulseurs de différentes poussées (de 0 à 10 Newton/seconde) que vous pourrez trouvez dans certains magasins de modélisme pour 80 FF environ. Cependant, pour des raisons de sécurité l'importation des propulseurs à poudre est interdite par voie aérienne. Les principaux fabricants étant étrangers à la France il est désormais difficile de trouver des magasins où s'approvisionner.

  • LA FUSEE :
  • Elle est constituée d'un corps cylindrique en carton à l'intérieur duquel se trouve le propulseur et le parachute. L'extrémité supérieure est bouchée par une ogive réalisée dans un bloc de balsa. Afin de garder une bonne stabilité en vol, la fusée possède des ailerons en balsa. Leur profil et leurs dimensions sont très important pour assurer une ascension verticale à la fusée. C'est pourquoi il faut suivre certains calculs d'aérodynamique qui prennent en compte le centre de gravité et le centre de poussé de la fusée. Ces calculs permettent de définir la marge statique de l'engin, c'est ce qui détermine les conditions de stabilité.


  • LA RECUPERATION :
  • Lorsque le propulseur a brulé tout son combustible, la fusée chute d'une hauteur de près de 150 mètres. Récupérer sa fusée en bon état est essentiel pour recommencer une nouvelle campagne de tir. Le parachute est le meilleur moyen pour celà. Le propulseur délivre une poussée de bas en haut une fois la propulsion terminée. C'est la charge d'extraction qui assure la sortie du parachute. L'ogive et le parachute sont alors expulsés du corps de la fusée et le parachute se déploie. L'ogive, le parachute et le corps de la fusée étant reliés par un filin d'un mètre de long la récupération de tout le matériel est alors possible. Il ne vous reste plus alors qu'à changer le propulseur pour faire un nouveau lancement.


  • LE PUPITRE DE MISE A FEU :
  • Le décollage ne peut être déclenché que par le responsable de tir à partir d'un pupitre de mise à feu . Ce pupitre sera réalisé de telle sorte que seul le responsable puisse volontairement mettre à feu le propulseur (interrupteur à clé, code secret...). Il est l'interface entre la batterie et l'allumeur du propulseur.

    Attention, il est important de suivre les consignes de sécurité des constructeurs de propulseurs à poudre. De même, une aire au moins égale à la surperficie d'un terrain de football est nécessaire pour le lancement d'une fusée. Les spectateurs doivent se trouver à plus de 10 m du pas de tir. Il est strictement interdit de faire un lancement dans un secteur aéroportuaire.

    Je vous invite à prendre plus précisement connaissance sur la façon de procéder auprès d'associations et dans la littérature spécialisée. La responsabilité de l'auteur ne saurait être engagé en cas du non-respect des consignes de sécurité relatives à l'exercice de ce loisir.

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